LA MENACE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES POPULATIONS AUTOCHTONES D’AMÉRIQUE LATINE

Un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) affirme que la crise climatique et la déforestation sont plus faibles dans les territoires autochtones.

Les populations indigènes d’Amérique latine voient leurs territoires et leurs forêts de plus en plus menacés par la multiplication des menaces liées à la demande sans cesse croissante de bœuf, de soja, de pétrole et de minéraux. La défense de leurs territoires devient également plus difficile. Des centaines de leurs dirigeants ont été tués, dans le cadre de conflits fonciers, au cours des dernières années. Ces efforts ne sont toutefois pas vains. Un rapport de la FAO, basé sur une étude de 12 ans sur la déforestation en Amazonie bolivienne, brésilienne et colombienne, souligne que la meilleure protection de la forêt amazonienne est assurée par les peuples possédant des titres juridiques collectifs sur leurs terres. Parce que les peuples indigènes considèrent la forêt comme un espace de vie plutôt que comme un lieu où l’on prélève des ressources, ils ont développé un savoir ancestral en matière de protection de l’environnement. Accepter leur aide pour sauvegarder l’un des grands trésors de notre planète ne devrait plus être une option mais une nécessité.

Nous, à CD4Peace, croyons fermement que les voix des autochtones doivent être écoutées et que leur vision doit être adoptée lors de la conception d’initiatives mondiales relatives à l’action climatique et à la protection de la biodiversité et des forêts.

Vous pouvez lire l’article complet à l’adresse suivante : https://www.theguardian.com/environment/2021/mar/25/indigenous-peoples- by-far-the-best-guardians-of-forests-un-report  

http://www.fao.org/americas/noticias/ver/en/c/1380819/