Relations israélo-palestiniennes ; Nouveau gouvernement, nouveaux espoirs de stabilité ?

Le nouveau premier ministre israélien, Naftali Bennett, à droite, et le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid après le vote de la Knesset dimanche. Credit photo : Dan Balilty, New York Times

Dimanche soir, la « Knesset », le parlement israélien, a accueilli une coalition de huit partis qui a mis fin au règne barbare et diviseur de Benjamin Netanyahu pendant douze ans. Avec une abstention, le vote de confiance a vu le nouveau gouvernement l’emporter par une seule voix, permettant à Naftali Bennett d’assumer les obligations et les responsabilités liées au poste de Premier ministre pour un mandat de deux ans. Un leader centriste nommé Yair Lapid devrait le remplacer à l’issue de son mandat. La coopération entre les huit partis comprend des membres laïques et religieux, ainsi que des partis d’extrême-gauche et de droite forte, dont les objectifs et les priorités ne sont pas nécessairement alignés. Bien qu’il ait été décrit comme une « menace de gauche » par son prédécesseur, le New York Times estime que le Premier ministre Bennett est « plus à droite que Netanyahu » en raison de ses politiques qui visent à compliquer davantage les conditions de vie des Palestiniens ; il espère annexer le reste de la Cisjordanie occupée et rejette fermement l’idée d’un État palestinien, établissant et normalisant la consolidation des pratiques de nettoyage ethnique, malgré l’attention et la volonté du nouveau gouvernement de coalition de s’attaquer à d’autres problèmes tels que l’effondrement de l’économie et des infrastructures routières. 

La perte de confiance de Netanyahu de la part de son gouvernement et de ses partisans ne doit pas être une indication qu’il ne reviendra pas pour les pouvoirs exécutifs à l’avenir. En fait, il se présente aujourd’hui comme le leader du parti d’opposition avec de forts pouvoirs d’influence qui pourraient être avantageux avec ses alliés. 

A CD4Peace, nous reconnaissons les efforts du gouvernement nouvellement arrivé avec diverses idéologies pour orchestrer un « parti pour tous » et évincer le prédécesseur implacable.  Nous exhortons et encourageons également ces huit partis à aborder et à trouver de toute urgence des terrains d’entente pour résoudre la question palestinienne, avec les acteurs palestiniens. De plus, nous appelons l’attention des Nations Unies pour que les auteurs de crimes soient tenus responsables, ainsi que ceux qui enfreignent les accords de cessez-le-feu. Enfin, et c’est le plus important, nous soulignons que les Nations Unies devraient également exhorter les parties à fournir une aide humanitaire sûre et accessible aux communautés palestiniennes touchées par le conflit et les bombardements constants.