Session d’ouverture – 40ème Session du Conseil des Droits de l’Homme

Du 25 Février au 22 Mars 2019, le Conseil des Droits de l’Homme tiendra sa quarantième session à Genève. Étant l’événement le plus important visant à traiter les questions relatives aux Droits de l’Homme à travers le monde et à promouvoir le dialogue entre les pays, l’équipe de CD4Peace sera présente au Palais des Nations.

Au cours de la Séance d’ouverture, nous avons eu la chance d’entendre des acteurs majeurs dans le domaine des Droits de l’Homme et du Développement, qui ont réitéré l’importance du Développement Durable, du Dialogue International et des Droits de l’Homme afin de réaliser la paix.

María Fernanda Espinosa (Présidente de l’Assemblée générale) et António Guterres (Secrétaire Général des Nations Unies) ont tous deux souligné l’importance du rôle joué par le Conseil des Droits de l’Homme dans un monde où les principes de base du multilatéralisme sont menacés par la montée de la xénophobie, du racisme et de l’intolérance. Ils ont également insisté sur la nécessité de privilégier le dialogue et la compréhension mutuelle afin de lutter contre les discours de haine et récits toxiques qui portent atteinte aux valeurs démocratiques, à la stabilité sociale et à la paix.

De plus, à l’approche de 2021 et du deuxième examen de l’Agenda 2030 par le Conseil des Droits de l’Homme, la Présidente de l’Assemblée Générale a mis en exergue l’un des problèmes les plus délicats et difficiles d’aujourd’hui : l’inégalité mondiale. En effet, les retombées de la croissance économique sont inégalement réparties et nous constatons un écart croissant à l’intérieur mais aussi entre les pays, entraînant instabilité et conflits. Toutefois, si nous voulons atteindre les Objectifs du Développement Durable, nous devons créer un monde plus équitable et durable, ainsi que promouvoir le progrès. De plus, António Guterres a tout particulièrement abordé le challenge consistant à réduire des inégalités économiques auquel sont confrontées les femmes et les filles, en affirmant que «notre monde ne peut pas attendre deux siècles pour combler le l’écart économique existant entre les sexes». Cependant, même s’il reste beaucoup à faire, il a été souligné que le Conseil des Droits de l’Homme avait été productif dans la promotion du droit au développement, qui a contribué à renforcer la protection des personnes et à mettre en place des systèmes de suivi et de responsabilisation plus efficaces.

Pour finir, António Guterres et Michelle Bachelet (Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme) ont exprimé leur foi profonde en la capacité des politiques fondées sur les Droits de l’Homme à renforcer la résilience et à prévenir les crises, dans la mesure où elles permettent un développement durable et de renforcer la confiance, l’harmonie sociale et l’espoir. La Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme a également souligné la nécessité d’avoir un dialogue respectueux avec les acteurs de la société civile, car nous ne pouvons pas avoir un développement optimal, durable et inclusif si la voix de la société civile n’est pas entendue. Elle a enfin rappelé qu’aucun pays ne possède un dossier parfait en matière de respect des Droits de l’Homme, mais elle reste convaincue que les États peuvent répondre aux attentes, notamment avec l’aide du Conseil des Droits de l’Homme.

Croyant qu’une mondialisation juste et durable est un élément crucial pour la consolidation de la paix, CD4Peace encourage le Conseil des Droits de l’Homme à poursuivre ses efforts pour faciliter le dialogue international et promouvoir le droit au développement.